....2 quartiers de Nice : Les Moulins et l'Ariane
... 2 générations avec 25 ans d' écart
....1 femme et 1 homme, la parité
...2 prétoires, Nice et Monaco
Mais une passion commune pour le même métier, ainsi que pour le monde associatif !
Nice Matin du 20 Mars 2015
Association loi 1905
une association loi 1901
Association Loi 1905
L’association a pour objet de favoriser, développer et promouvoir :
- Des actions dans le domaine social et culturel autour de l’esprit de la loi de séparation
des églises et de l’État adoptée le 9 décembre 1905 ;
- Un débat quant à son adéquation avec notre société ;
- Une commémoration annuelle de sa promulgation.
mercredi 1 avril 2015
jeudi 22 janvier 2015
Le Petit quotidien
Ce journal pédagogique s'adressant à notre jeunesse, il nous a semblé intéressant de reproduire ici la fiche technique concernant la liberté d'expression. Si ce journal vous intéresse ou intéresse vos enfants ou vos petits enfants, vous pouvez vous abonner en ligne : http://www.lepetitquotidien.fr/
jeudi 15 janvier 2015
Association 1905 dans la presse...
Nice Matin DU 16 Janvier, traite de l'actualité récente avec les associations directement impactées par cette actualité...
On peut être Charlie (ou non) : Soyons républicains
Un texte de Jean Baubérot, Professeur
émérite de la chaire « Histoire et sociologie de la laïcité » à l’Ecole
pratique des Hautes Etudes
Après le temps de la sidération face à l’horreur,
celui de la « fraternité ». Comme les autres personnes qui ont participé à la
manifestation parisienne d’hier (et je suppose qu’il en fut de même ailleurs),
j’ai été frappé par la force collective, l’unité dans la diversité qu’elle a
représentée. Bien sûr, la présence de certains chefs d’États la marquait d’une
certaine ambiguïté mais là n’était pas l’essentiel, loin de là. L’essentiel
consistait à partager un amour de la liberté, à montrer à ceux qui seraient
tentés de croire qu’une violence, aveugle ou ciblée, déstabiliserait la France,
qu’en fait ce genre d’action est, pour eux, totalement contreproductif. Que
leur croyance selon laquelle on ne trouve, dans ce pays, que le vide quant aux
valeurs, est complètement fausse. C’est toute une part habituellement immergée
de la réalité sociale qui est apparue au grand jour ce week-end.
Dans les blogs, j'ai l’habitude de m’exprimer comme
sociologue, historien, citoyen. Ce n’est pas un lieu où je mets en avant mon
protestantisme. Je me permets aujourd’hui une dérogation. En effet, ce n’est
pas seulement comme laïque, c’est aussi comme protestant que je suis attaché au
droit au blasphème. En ceci, je ne fais que suivre une filiation protestante
ancienne. En 1826 et 1839, dans deux ouvrages, qui lui valurent, à chaque fois,
le prix de la « Société de la morale chrétienne », le théologien Alexandre
Vinet (1797-1847) se montre un ardent défenseur, non seulement du « droit
d’adopter aucune religion » (en un temps où cela n’avait rien d’évident), mais
du « droit de manifester son incrédulité » : les « voix ennemies » de la
religion doivent pouvoir s’exprimer « aussi librement qu’elle car il n’y a pas
de vraie foi sans conviction ni de conviction sans examen ». Vinet, qui a eu
des disciples très divers, était un protestant évangélique, certains le
traiteraient de « fondamentaliste », ce qui montre bien que l’on peut avoir une
foi non « modérée » dans son contenu, et pourtant parfaitement respectueuse de
la liberté d’autrui, à partir du moment où l’on est convaincu que la recherche
authentique de la vérité présuppose l’absence totale de contrainte. Pour Vinet,
limiter la liberté de conscience, c’est devenir « spoliateur de Dieu lui-même
». Ce propos, écrit en 1826, est toujours actuel.
La laïcité, c’est l’imposition de la liberté aux
religions. Telle est la perspective que j’ai toujours défendue, ici même et
dans mes différents ouvrages. Depuis mercredi, je repense avec émotion au fait
que Cabu avait accepté, avec élan, d’être l’auteur du dessin de couverture de
l’un d’entre eux. Pourtant, notre conception de la laïcité n’était pas
exactement la même. C’était encore moins le cas pour d’autres rédacteurs et
dessinateurs de l’hebdomadaire. Mais l’important, dans cette affaire, est la
liberté de conscience, d’expression, non leur ligne éditoriale. La loi sur la
liberté de la presse fut, avec la liberté de réunion, la première des grandes
lois de liberté votée par la Troisième République (1881). La dernière fut la
loi de séparation des Eglises et de l’Etat (1905) proclamant : « La République
assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes
sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public
». Et la jurisprudence inversa, à partir de cette loi, l’ordre des priorités.
La liberté devint la règle et il fallut, désormais, prouver qu’un ordre public
démocratique était réellement menacé pour pouvoir l’invoquer.
Ces jours-ci, plusieurs personnes ont attiré
l’attention sur le danger de transformer le combat pour la liberté en combat
pour une pensée orthodoxe. « Nous ne sommes pas tous le même Charlie » indique
Gustave Massiah (Libération, 11 janvier). Attention à ne pas canoniser les
victimes. Attention à accepter le droit à la critique, fut-elle considérée
comme blasphématoire, à l’égard de représentations de la laïcité, comme à
l’égard de représentations philosophiques ou religieuses. Sinon, le combat est
dénaturé. Il n’est plus le droit à l’erreur mais l’imposition d’une pensée
unique, qui devient dominatrice. Il ne faut pas réduire au silence ceux qui
sont à la fois solidaires et contestataires, comme l’Union Juive française pour
la paix (Etre ou ne pas être Charlie, là n’est pas la question). Pour ma part,
je relèverai un exemple où Charlie-Hebdo s’est trompé : La République est « une
et indivisible », « tout le monde sait cela » est-il écrit dans le Hors-série :
« La laïcité c’est par où ? » Or ce n’est pas le cas : la Constitution énonce :
la France est une République « indivisible, laïque, démocratique et sociale
(...) elle respecte toutes les croyances ». L’adjectif « une » n’est présent
que dans la Constitution jacobine de 1793. En 1946, au lendemain de la
Libération, on l’avait déjà enlevé, pour faire droit à la diversité. « L’esprit
de Charlie, c’est de pouvoir nous engueuler librement » a déclaré Cohn-Bendit.
Le débat entre laïques est plus que jamais indispensable.
Mais, pour prolonger un peu le climat qui s’est
manifesté, une mesure politique, d’une importance symbolique non négligeable,
pourrait être adoptée. Patrick Cohen a déclaré hier soir, à l’émission commune
de France 2 et des radios du service public, que le délit de blasphème n’existe
plus en France depuis la Révolution. Or, c’est faux : ce délit existe toujours
dans le droit applicable en Alsace-Moselle. Son abolition constituerait la
preuve d’une volonté de la classe politique de mettre (enfin !) ses actes un
peu en accord avec ses paroles.
Assemblée Générale
L'Assemblée Générale aura lieu le Vendredi 16 Janvier 2015 à 18 heures 30 Salle du Parc Forestier
En raison des dramatiques evenements de ces derniers jours, la conférence sur le fait religieux dans l'entreprise sera remis à une date ulterieure et sera remplacé par un débat sur cette tragique actualité.
Nous vous attendons nombreux.
En raison des dramatiques evenements de ces derniers jours, la conférence sur le fait religieux dans l'entreprise sera remis à une date ulterieure et sera remplacé par un débat sur cette tragique actualité.
Nous vous attendons nombreux.
mercredi 30 avril 2014
Fete de la Laïcité
Arcs sur Argens
Fête de la Laïcité
Voici le programme de cette fête importante pour notre association qui est partie prenante dans son organisation...et donc dans sa réussite.
Venez nombreux !
Conférence du 23 Mai 2014
Nous avons le plaisir de vous informer que notre association organisera une conférence sur
Jean Jaures et la Laïcité
23 Mai 2014
Salle du Parc Forestier à Carros
intervenant : Robert Charvin
Jean Jaures et la Laïcité
23 Mai 2014
Salle du Parc Forestier à Carros
intervenant : Robert Charvin
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